Résumé du jour
Nous avons pris notre petit-déjeuner au domaine et tout y était, que ce soit à la Française ou à l'Européenne incrémenté par du fromage corse. Pour 14 €, vous avez quoi faire des doggy bag pour les amateurs de buffet qui s'étend toute la journée. Bon, 14 € pour un café et un croissant... Les vacances françaises ne se terminent que le 3-4 septembre. On décide de descendre au sud pour visiter Bonifacio et ces belles plages. Premier bouchon, qui est du lundi au samedi à Porto-Vecchio, une 15ene de minutes avant le giratoire. Puis le bouchon de Bonifacio, lui, je pense du lundi au dimanche. Tous les parkings étaient plein sauf celui du haut avec navette gratuite. Nous sommes donc partis en direction des plages en suivant la route nationale. Ça donne des voitures à gauche et droite du bas jusqu'à la ville de Bonifacio. Impossible d'accéder à la plage. Nous sommes arrêtés en chemin, car il y a de beaux points de vue sur Bonifacio. On s'est dit quand tout le monde sera à l'école, ça ira mieux. En route pour voir le littoral sud et arrêt à la plage du Goelan beach. Sympa, un restaurant et un bar/restaurent. Petite crique sablonneuse bien accueillante. La Corse est vraiment un contraste entre montagnes, plages, villes pittoresques et de longs parcours qui défirent tous les GPS. Un trajet de 135 km de 1 h 30 peut vite se transformer en 2 h 30. Astérix est sûrement né en Corse, les menhirs, et oui, y en a partout. Entre sites archéologiques payants, qui sont dans des propriétés privées, et, ceux de la commune nous avons choisi celui de Fontanaccia. Le site se fait à pied, des explications sont à chaque monuments. Une belle petite promenade culturelle au milieu de la nature sud Corse. Pour le retour, le raccourci par Figari est important, mais le bouchon de Porto-Vecchio est toujours là.
@bientot
Visite du jour
Grain de sable
Le Grain de sable (U Diu Grossu en bonifacien, soit littéralement « le gros doigt » ), est un stack de Bonifacio en Corse-du-Sud. Il est l'un des attraits touristiques majeurs de la ville avec l'ensemble des falaises et l'escalier du roi d'Aragon. Un bloc calcaire plut ou moins cylindrique à la base un peu rétrécie par le travail d'érosion des vagues, dressé un peu à l'écart des falaises, il est intégré au programme des promenades en mer proposant son approche aux curieux venus vérifier si sa taille, vue du ras de l'eau, est compatible avec l'impression qu'ils en avaient eue en le découvrant depuis le belvédère de la citadelle, près de la Chapelle St-Roch.
Dolmen de Fontanaccia
2.60 m de longueur, 1.60 m de largeur et 1.80 m de hauteur : il y a de quoi être impressionné par le dolmen de Fontanaccia situé sur la commune de Sartène. Considéré comme l’un des plus beaux dolmens de Corse grâce à son architecture monumentale (plus de 15 tonnes tout de même), il est aussi le mieux conservé. Érigé pendant la période néolithique sur le plateau de Cauria, il attend patiemment votre visite, c’est au pied de la colline d’U Gregu, entre Sartène et Tizzano, que repose le dolmen de Fontanaccia. Ce monument, dont le célèbre écrivain et archéologue Prosper Mérimée avait fait la découverte en 1840, constitue une véritable référence pour les passionnés de mégalithes. La région dans laquelle il est localisé regorge d’ailleurs d’autres dolmens (nommés “stazzone”) et de menhirs (“stantari”) à explorer. Les alignements de Renaggiu (ou Renaghju) et de Stantari, regroupant respectivement 25 et 40 menhirs disposés en file indienne, sont à voir absolument. Aucune excuse pour ne pas y passer, ils se trouvent à quelques centaines de mètres seulement du dolmen de Fontanaccia ! Il faut savoir qu’entre 5 000 et 2 500 ans avant J-C, les dolmens avaient pour fonction d’abriter les morts, mais aussi de les remémorer. Il s’agit donc de monuments funéraires que certains ont longtemps pris pour des autels sacrificiels ou lieux de cultes nocturnes. D’aucuns les considère encore comme les tombeaux des victimes de Satan, d’où le nom de « forge du diable » donné au dolmen de Fontanaccia.
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